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du 7 juin au 7 septembre 2014

Intra-muros

Arrêt sur collections – Made in Japan

Un panorama de l’estampe et du graphisme au pays du soleil levant depuis la 2ème moitié du XXème siècle.

Durant l’été 2014, une fois encore nous vous proposons un rendez-vous pour découvrir une partie des 12 000 œuvres de nos collections.

Une centaine d’œuvres de 33 artistes japonais propose un panorama de l’estampe et du graphisme au pays du soleil levant depuis la 2ème moitié du XXème siècle. Œuvres de Shuzaku ARAKAWA, Kengiro AZUMA, Susumu ENDO, Kosuke KIMURA, Aki KURODA, Takesada MATSUTANI, Tetsuya NODA, Hiroko OKAMOTO, …

Le Japon développe depuis toujours une puissante culture graphique et visuelle tant dans les arts traditionnels que contemporains. 

Depuis 1945, de multiples traumatismes aggravés par une urbanisation oppressante trouvent un écho dans l’art japonais. L’influence originale du mouvement d’avant garde Gutai, développé à partir de 1956, a marqué durablement la scène artistique mondiale.

Dans le domaine de l’estampe, de nombreux échanges internationaux, par le biais de biennales de gravures, ont contribué à ce développement. Certains graveurs travaillent prioritairement en France, aux  Etats-Unis ou en Italie comme Shuzaku ARAKAWA (1936-2010), Kengiro AZUMA (1926), Koji FURUDOÏ (1947-2008), Shoishi IDA (1941-2006), Aki KURODA (1944), Takesada MATSUTANI (1937).

D’autres résident et enseignent au Japon : Ryuta ENDO (1960), Susumu ENDO (1933), Kosuke KIMURA (1936), Kunito NAGAOKA (1940), Takashi TANAKA (1948), Yoshio YOSHIMURA (1950).

Tous pratiquent diverses techniques de gravure et exploitent largement les nouvelles technologies. La gravure sur bois traditionnelle, l’ukiyo-e, qui fut en vogue à Paris dès la fin du dix-neuvième siècle, impliquait une philosophie de vie et a fortement influencé les peintres européens, en particulier les impressionnistes. Il semble que le souci du détail, enrichi d’une connivence avec la nature, continue à déterminer l’art de certains graveurs japonais contemporains comme Mayumi MORINO (1941), Hiroko OKAMOTO (1957-2007), Tadayoshi NAKABAYASHI (1937) ou Tetsuya NODA (1940), à la façon du journal intime.

Le graphisme sera représenté par 18 créations de 1989 à nos jours. Dès 1925, l’affiche japonaise se dissocie de la peinture traditionnelle pour révéler après la seconde Guerre mondiale une nouvelle génération de graphistes dans la lignée de Masaru Katsumi, promoteur du design graphique au Japon. Parmi ces pionniers, on compte Masuteru AOBA (1939-2011), Shigeo FUKUDA (1932-2009), Takenobu IGARASHI (1944),Yusaku KAMEKURA (1915-1997), Mitsuo KATSUI (1931), Shin MATSUNAGA (1940), Kazumasa NAGAI (1929), Makoto SAITO (1952), Koichi SATO (1944), U.G. SATO (1935), Yoshitake SUGIMOTO(1944), Ikko TANAKA (1930-2002) et Tadanori YOKOO (1936).

La jeune scène graphique nippone est incarnée dans l’exposition par quatre participants au Tokyo Graphic Passport 2011 à Paris : Kazunari HATTORI (1964), Atsuki KIKUCHI (1974), Masayoshi KODAIRA(1970) et Hideki NAKAJIMA (1961).

En parallèle, expositions Mario AVATI – LISMONDE