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du 27 juin au 30 août 2009

Intra-muros

Effeuillage

La ville de La Louvière vit à l’heure de la nature pour la 7ème édition de ARTour puisque le thème retenu est Se mettre au vert.

HUBERT GROOTECLAES, JE NE SUIS PAS DE CHEZ VOUS, s.d., Sérigraphie   Î

La ville de La Louvière vit à l’heure de la nature pour la 7ème édition de ARTour puisque le thème retenu est Se mettre au vert.

Désireux de s’inscrire dans ce réseau local d’art contemporain, le Centre de la Gravure propose un choix dans ses collections autour de la thématique du paysage et de la nature:

Effeuillage

Une exposition qui tient véritablement de l’inventaire à la Prévert. On y rencontre pêle-mêle, des colchiques euphoriques, des gazons japonais, des champignons finlandais, des chants de cigales, un paphiopedilum légèrement pervers, des prés condrusiens et puis… un effeuillage !

Cette édition ARTour conjugue art contemporain et patrimoine et s’installe dans le paysage de la région du Centre et sur le territoire du Parc des Canaux et Châteaux, entre espaces urbains, vestiges post-industriels, patrimoine historique et vertes campagnes. L’expression « Se mettre au vert «  est le fil conducteur de cette édition 2009. Ici, un sujet à prendre aussi bien au pied de la lettre que de la couleur.
Pendant deux mois, la palette des verts se déploie autour de projets construits au départ d’interprétations différentes, toutes en rapport avec cette teinte particulière, si présente dans la nature et tellement référencée dans la société actuelle.
ARTour propose un ensemble d’expositions et de créations réalisées pour l’occasion en relation, plus ou moins étroite, avec cette couleur. Que ce soit dans une approche franchement colorimétrique, comme élément constitutif ou prégnant de l’œuvre ou plus largement, au départ de références liées à son histoire, à sa symbolique, à sa codification : couleur de l’entre-deux, des créatures maléfiques, des martiens, de la peur, vert du hasard, du destin, de la chance, de la jeunesse, teinte du printemps, de l’espérance du Paradis.
Objets verts, sculptures en verre ou, pourquoi pas ? en vair. Cet homonyme nous conduit aux arbres, à la végétation ; la connotation contemporaine du vert qui nous rapproche des préoccupations écologiques. L’œuvre est critique de nos rapports à l’environnement ou, œuvre au vert, en harmonie avec l’espace naturel dans lequel elle se produit.

Quoi qu’il en soit, chacune des propositions tente de mettre en résonance les créations avec les espaces différents dans lesquels elles s’inscrivent : dans l’évidence des salles blanches d’un musée, en intégration subtile dans les collections d’un château, la sérénité d’une chapelle, la quiétude d’une maison ancestrale ou sur des étangs entourés d’espaces verts.

Les expositions seront visibles dans les lieux suivants : le Centre de la Gravure, le Musée Ianchelevici, la Brasserie St-Feuillien, l’ascenseur funiculaire de Strépy-Thieu, les étangs de Strépy-Bracquegnies, la Ferme Delsamme à Strépy-Bracquegnies, la Maison Saint-Vincent, la Chapelle Saint-Julien à Boussoit, le Jardin d’hiver du Parc de Mariemont et le Château fort d’Ecaussinnes-Lalaing.