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Jules Lismonde

Belgique

,

1908

2001

Activités:
  • Créateur de tapisseries
  • createur-de-vitrail
  • Dessinateur
  • Lithographe

1908 Naissance, le 14 mai à Anderlecht-Bruxelles, de Jules-Clément Lismonde, fils unique du Liégeois d’origine hesbignonne Jean-Joseph-Mathieu Lismonde et de Jeanne-Camille Vandenbroeck, Bruxelloise d’origine flamande. Son père pratique le dessin et sa mère la peinture en amateurs.

1909 La famille s’installe à Mortebeek, un hameau d’Anderlecht, dans une maison de la chaussée de Ninove, que Lismonde ne quittera qu’en 1956 suite à une expropriation.

1914-1919 Etudes primaires à Molenbeek-St-Jean. Le jeune Lismonde dessine des caricatures et des sujets inspirés par la guerre ou par ses lectures de romans de cape et d’épée.

1919-1924 Etudes gréco-latines à l’Athénée royal de Bruxelles, où il enseignera plus tard ; fournit des dessins au journal estudiantin Pallas. Devenu mélomane averti, étudie la flûte à l’Académie de Musique d’Anderlecht.

1924-1928 Suit les cours de l’Académie royale des Beaux-Arts de Bruxelles dans les ateliers de Gisbert Combaz, Emile Fabry, Constant Montald, Henri Van Haelen, Alfred Bastien et Paul Mathieu.

1925-1930 reçoit les conseils du peintre Edgard Bijtebier ; peintures et dessins d’esprit romantique inspirés par le Pajottenland, les villages de Mortebeek, Pamel, Wambeek (Sous le moulin, Paysage romantique, Vision).

1928-1929 Mort de son père. Service militaire.

1930 Première participation aux expositions annuelles du Cercle d’Art d’Anderlecht et première exposition personnelle à la galerie Les Beaux-Arts à Bruxelles. Première acquisition d’une œuvre (Sous le moulin) par le Cabinet des Estampes et des Dessins de Bruxelles (Bibliothèque Royale Albert Ier). S’initie à l’eau-forte auprès du peintre-graveur Armand Apol.

1931 Obtient les diplômes de professeur de dessin ; commence à enseigner : aux athénées de Hannut (1932-1933), Koekelberg (1933-1934) et Bruxelles (de 1934 à 1963).

1932-1934 Interrompt ses activités. Participe au Salon de Gand (1933).

1934 Suit les cours d’Henri Ottevaere et Jacques Maes à l’Académie de Saint-Josse-ten-Noode (s’y lie avec les peintres Louis Van Lint, Gaston Bertrand, Anne Bonnet, Emile Mahy) et fréquente l’atelier libre L’Effort à Bruxelles. Abandonnant la peinture, se consacre exclusivement au dessin : vues portuaires, sites industriels et vues urbaines dans les lieux qu’il visite (Anvers, La Louvière, Borinage, Dordrecht). Premier voyage à Rome (Arc de Septime Sévère) et en Grèce. Première participation aux salons annuels du Cercle artistique de Tournai.

1936 Première participation aux Salons quatriennaux de Belgique (Liège). Plusieurs séjours en Hollande (Dordrecht, Rotterdam, Amsterdam).

1937 Commence à réaliser des portraits (Gaston Heux, Louis Lebeer, Constant Burniaux), un genre qu’il pratiquera jusqu’en 1952. Exposition personnelle à la galerie Giroux à Bruxelles. Première acquisition d’une œuvre (Neige) par l’Etat belge.

1938 Exposition personnelle à la galerie Buyle à Anvers. Séjour à Paris.

1939-1940 Séjour à Paris. Mobilisé dans l’armée, est envoyé en France avec son régiment de mai à août 1940 ; y exécute plusieurs portraits.

1942 Continue à dessiner des sites urbains à Bruxelles et des vues du Bois de la Cambre. Est invité par Robert Delevoy à une exposition personnelle aux galeries Apollo à Bruxelles.

1943 Première des quatre expositions personnelles à la galerie Breughel à Bruxelles (également en 1945, 1948 et 1950).

1944 Participe au salon Apport aux galeries Apollo (également en 1945). Réalise plusieurs fusains inspirés par le Parc de Bruxelles (Parc des Musées royaux des Beaux-Arts).

1945 Traite certains de ses dessins à travers les vibrations de la lumière (Mer, L’allée).

1946-1948 Est invité à participer à des expositions de La Jeune Peinture Belge, lancée en 1945 par Robert Delevoy (La Haye, Amsterdam, Zurich, Bordeaux, La Louvière, Mons, Buenos Aires).

1950 Ses sujets commencent à s’inscrire dans des compositions plus construites.

1952 Expositions personnelles à Amsterdam et à Anvers. Fréquente l’Ecole des Arts et Métiers de Bruxelles où il s’initie à la technique de la lithographie.

1953 Première des expositions personnelles au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles (également en 1956 et 1965). Acquisition de deux œuvres (Terrasse I & Table et balcon I) par le Cabinet des Estampes et des Dessins de Liège. Est nommé membre du Conseil national des Arts plastiques.

1954 séjourne à Rome en tant que boursier du gouvernement italien, y travaille la lithographie à la Chalcographie Nationale. Réalise jusqu’en 1956 des dessins inspirés par le climat et l’architecture de Rome. Expose à l’Academia Belgica à Rome. Participe à des expositions d’art belge à Florence et Milan. Première participation aux expositions de l’association anversoise Kunst van Heden.

1955 expositions personnelles au C.A.W. d’Anvers (également en 1960) et à l’Atelier Verraneman à Courtrai. Est l’un des six artistes belges invités à exposer à la galerie Bremer à Berlin.

1956 S’installe dans une villa entourée d’un parc verdoyant à Linkebeek (devenue depuis sa mort Huize-Maison Lismonde). Louis Lebeer lui consacre une première monographie. Est invité à exposer à l’A.P.I.A.W. à Liège (également en 1960).

1957 Remporte une Médaille d’Or lors de l’exposition internationale de dessin à Reggio-Emilia. Epouse Albertina (Titi) De Wispelaere.

1958 Participe à la 39e Biennale de Venise où il remporte le Prix Renato Carrain, ainsi qu’à l’exposition inaugurale de G-58 à Anvers. L’Association belge des Critiques d’Art lui décerne un prix (également en 1961, 1963 et 1967). Son art évolue vers la non-figuration. Illustre de quatre eaux-fortes Quatre domaines visités de Philippe Jones. Décès de sa mère.

1959 Première acquisition (Composition, Port V) par les Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique. Première participation à la Biennale de Sâo-Paulo ; y remporte le Prix du meilleur dessinateur étranger. L’Université de Liège lui commande un vitrail.

1960 Le Cabinet des Estampes et des Dessins du Stedelijk Museum d’Amsterdam lui organise une exposition personnelle (acquisition de plusieurs oeuvres dont Balcon I de 1952). Obtient une bourse pour un séjour d’études à Paris où il travaille la lithographie aux ateliers Desjobert. Participe à une exposition d’art belge à New York. Expose au Musée des Beaux-Arts de Verviers ainsi qu’au C.A.W. d’Anvers et au Centre culturel de Hekelgem (avec Jos Hendrickx). Exécute ses premiers Signes à l’encre de Chine.

1961 Participe à une exposition internationale de gravure au Palais Galliera à Paris et à une exposition itinérante de dessins belges aux Etats-Unis.

1962 Réalise sa première tapisserie pour la Bibliothèque royale Albert Ier. Premiers essais d’aluchromie. Le Musée National d’Art Moderne (Centre Georges Pompidou) à Paris acquiert Comacina II lors de l’exposition Dessins belges de James Ensor à nos jours. Première acquisition d’une œuvre (Comacina III) par le Musée des Beaux-Arts de Gand.

1963 Cesse d’enseigner. Le gouvernement provincial du Brabant lui commande deux vitraux. Réalise quatre panneaux en aluchromie pour le Trans-European-Express. Participe à la création du groupe de graveurs belges Cap d’Encre dont il nommé président (participera jusqu’en 1969 à toutes expositions en Belgique et à l’étranger ainsi qu’aux quatre portfolios d’estampes).

1964 Plusieurs séjours à Paris ; y fréquente les ateliers Desjobert ; y rencontre Wunderlich et Clavé. Est invité à participer à la Documenta III de Kassel. Les musées d’Ixelles, de Courtrai et de Flandre occidentale acquièrent des oeuvres.

1965 Séjour à Copenhague; y travaille la lithographie dans l’atelier U. M. Grafik.

1966 Le Musée Boymans-van Beuningen de Rotterdam l’honore d’une rétrospective. Avec Gaston Bertrand et Reinhoud, est l’invité du pavillon belge lors de la 33e Biennale de Venise. Un hommage lui est rendu à Lugano lors de la 9e exposition internationale du noir et blanc. Est élu membre de la Libre Académie de Belgique.

1967-1969 Participation à diverses expositions de dessins, gravures et tapisseries à l’étranger (Dubrovnik, Florence, Barcelone, Oslo ,Belgrade, Cagnes-sur-mer, Skopje, Hambourg, Cape Town, Pretoria, Copenhague).

1968 Le groupe de peintres Hainaut Cinq lui rend un hommage au Musée des Beaux-Arts de Mons. La Kunsthalle de Hambourg acquiert l’oeuvre Silence en trois temps II.

1970 Séjourne à Amsterdam, y travaille la lithographie dans l’atelier de Piet Clement. Est l’invité du 43e Salon du Cercle Artistique et Littéraire de Charleroi.

1971 Le Musée d’Histoire et d’Art de Luxembourg lui organise une rétrospective (acquisition de l’oeuvre Itinéraire avant tempête II) . Exécute sa première tapisserie de haute lice en collaboration avec les ateliers Destombes de Courtrai (recevra ensuite plusieurs commandes : Etat belge, Ministère des Affaires Economiques & Ministère des Transports, Banque Nationale de Belgique, ACEC de Charleroi, Banque de Paris et des Pays-Bas d’Amsterdam, Ambassade de Belgique à Pékin).

1973 Est invité avec le photographe Jacques Meuris et le sculpteur André Willequet à exposer au Musée universitaire de Sciences et d’Art de Mexico. Illustre de deux lithographies en couleur Le sens et le fleuve de Philippe Jones, et de trois signes Signes de Marcel La Haye

1974 Reçoit commande d’une décoration murale pour la station Pétillon du métro bruxellois (placement de l’œuvre en 1976).

1975 Est élu membre correspondant de l’Académie Royale de Belgique (titularisé en 1982). Exécute sa première sérigraphie chez Peter Bekaert à Ekeren. Membre fondateur du groupe Artes Bruxellae (participera à toutes expositions de 1976 à 1996).

1976 Acquisition des oeuvres Firenze I & II par la Province de Hainaut.

1977-1978 Les Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique à Bruxelles l’honorent d’une exposition rétrospective, présentée ensuite au Musée Saint-Georges à Liège. Philippe Roberts-Jones lui consacre une importante monographie. Le cinéaste Patrick Van Antwerpen lui consacre un court métrage en couleur.

1978-1990 Plusieurs expositions personnelles à Bruxelles, Alost, Lasne, Kruishoutem, Oosteeklo, Stavelot.

1979 Illustre de quatre lithographies Itinerarium d’Ivo Michiels.

1991 Création à Linkebeek de l’asbl Fondation Caille-Lismonde (dissoute en 1997).

1992 Rétrospective au Centre culturel de la Communauté française Le Botanique à Bruxelles ; publication d’un important catalogue sous la direction de Michel Draguet. Les éditions Tandem publient Conversation avec Philippe Roberts-Jones.

1997 Les éditions Tandem éditent un coffret avec cinq pointes sèches de l’artiste.

1997 Décès de l’épouse de l’artiste.

1998 Création le 5 novembre de l’asbl Fondation Lismonde destinée à promouvoir son œuvre.

2000 L’artiste fait don de ses œuvres à la Fondation et lègue à la Commune de Linkebeek sa maison qui doit devenir le lieu de conservation de ses œuvres et un centre d’animation culturelle. Exposition de ses œuvres en décembre.

2001 L’artiste décède à Linkebeek le 12 mars.

2003 Après réaménagements de sa demeure de Linkebeek, inauguration des lieux par la Fondation Lismonde.

2005 l’asbl Fondation Lismonde devient
l’asbl " Maison Lismonde – Huize Lismonde ".

2003-2008 Plusieurs expositions d’artistes amis de Lismonde sont organisées à la Maison Lismonde/Huize Lismonde (Gust Kulche, Gaston Bertrand, Zéphir Busine, Jacques Jauniaux, Jean-Paul Laenen, Roger Dewint, Pierre Caille), ainsi que divers concerts et des cours d’initiation graphique pour enfants.

2008-2009 A l’occasion du centenaire de sa naissance, exposition d’hommage à l’artiste aux Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique à Bruxelles et publication d’un catalogue. Egalement une exposition d’oeuvres de l’artiste à la Maison Lismonde / Huize Lismonde à Linkebeek.

2009 Exposition Lismonde. Un monde en noir et blanc/Een wereld in zwart-wit à la galerie Group 2 à Bruxelles; expositions d’oeuvres d’André Willequet et de Mig Quinet à la Maison Lismonde/Huize Lismonde à Linkebeek