Pascale-Sophie Kaparis est née à Casablanca en 1959. Elle vit et travaille aujourd’hui à Paris, tout en partageant un atelier à Williamsburg, New York.
Diplômée en architecture à Paris en 1985, elle mène pendant dix ans de nombreux projets, et se voit récompensée par le Palmarès de l’Architecture. À partir de 1997, elle se consacre entièrement à la pratique artistique. Son œuvre explore le corps, la matrice organique, ses transformations et mutations profondes — des thèmes centraux au cœur de sa réflexion.
En 2002, elle présente ses premiers grands formats dans une exposition monographique à Odapark, à Venray, aux Pays-Bas. Elle poursuit ensuite un travail vidéo, présenté en 2006 à Berlin à la Villa Oppenheim. Son œuvre Acting Out y est introduite par Mathias Niehoff et Franz Kaltenbeck.
La mémoire devient un fil conducteur dans ses projets suivants, notamment Parce que je ne rêve pas, projeté en 2008 à la Cinémathèque française en présence de Catherine Malabou et François Bruller, puis au Centre Georges Pompidou.
En 2010, elle réalise un court-métrage aux Pays-Bas intitulé Vormzand, dans lequel elle interroge le passé d’une usine désaffectée en bord de rivière (Oude IJssel), à travers l’histoire des lieux et des descendants des ouvriers. La vidéo est présentée durant trois mois dans l’ancienne usine DRU à Ulft.
C’est à Williamsburg qu’elle entame une nouvelle série de dessins et peintures qu’elle regroupe sous le titre Red Repairs. Elle associe pour la première fois ses dessins à ses vidéos dans l’exposition Pièces sur l’amour, présentée au Lab-Labanque à Béthune en avril 2010.
À l’occasion de la sortie de Vormzand et de Pièces sur l’amour, le réalisateur Armand Morin lui consacre un court-métrage : Glimpse and Glyde – Le regard mouvant. L’ouvrage Pièces sur l’amour est publié aux éditions Filigranes.
