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Gabriel Belgeonne

Belgique

,

1935

Activités:
  • Graveur

Né le 30 mai 1935 à Gerpinnes (Belgique), Gabriel Belgeonne étudie la peinture à l’Académie des Beaux-Arts de Mons. A l’époque, dit-il , « par réaction à l’enseignement reçu, il expérimente, d’une manière maladroite, le problème du geste ». Il entame dès la fin de ses études une carrière d’enseignant et devient également assistant en publicité de son oncle Zéphir Busine, peintre et designer. En 1964, il aborde le monde de la gravure suite à sa rencontre avec le graveur Gustave Marchoul qui lui apprend les rudiments du métier. Il se perfectionne en lithographie sur les conseils d’Arthur Robbe. Désormais il se consacrera à l’estampe au même titre qu’à la peinture et confie: "En faisant de la gravure, j’ai redécouvert la fonction de la couleur, des volumes, des lignes ".

Ses multiples activités témoignent de sa passion pour cette technique que ce soit sur le plan éditorial, pédagogique ou institutionnel. En effet, dès 1965, il est membre du groupe « Cap d’encre » et fonde l’association « Gravures Tandem » en 1971.
Il sera professeur de gravure et puis directeur à l’Ecole Supérieure des Arts Plastiques et Visuels de l’Etat à Mons. A partir de 1999, il devient professeur responsable de l’atelier « Gravure et illustration du livre » à l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Visuels, La Cambre, à Bruxelles, institution dont il assure la direction en 1999-2000.
Il fonde, avec André Lamblin, la Biennale internationale de gravure de Condé-Bonsecours et sera membre fondateur du Musée du Petit Format à Couvin ainsi que du Centre de la Gravure et de l’Image imprimée de la Communauté française de Belgique à La Louvière.

« Rester fidèle à un idéal de pureté picturale et de simplicité ne signifie nullement un renoncement à la richesse des sensations et des matières employées. Mais c’est l’humilité de l’artiste à l’égard de la forme qui est importante et caractéristique. La couleur tenue sans cesse dans une gamme de simplicité acquiert alors une sorte de saveur métaphysique » ( in : Gabriel Belgeonne, entretien avec Catherine Balthazar, 1982)