Rechercher

dans

LEONILSON

Sans titre

Lithographie sur Arches.  -  Cet exemplaire (94/100) appartient au FNAC (Fonds Régional d’Art Contemporain) et  est en dépôt au Centre de la Gravure depuis 1990.  -  Numéro d’inventaire : OE 5790  -  Dimensions du papier : 76 x 57 cm  -  Dimensions de l’impression : 62 x 48 cm


 

Un mois, une estampe: Octobre 2011

Peintre, dessinateur, sculpteur, José Leonilson Bezerra Dias (dit Leonilson) est né à Fortaleza au Brésil en 1957. En 1961, sa famille emménage à São Paulo. De 1977 à 1980, il suit le cours d’éducation artistique de la Fondation Armando Álvares Penteado avec les professeurs Julio Plaza (1938-2003), Nelson Leirner (1932) et Regina Silveira (1939).

Après ses études, il se forme au gré d’errances en Europe, notamment en Espagne et en Italie, durant 2 ans. Il réalise sa première exposition individuelle à la Galerie Casa do Brasil de Madrid en 1981. À Milan, il entre en contact avec Antonio Dias (1944) qui le présente au critique d’art lié au mouvement précurseur italien, Achille Bonito Oliva (1939).

L’œuvre de Leonilson est principalement autobiographique et se concentre dans les dix dernières années de sa vie. Selon la critique Lisette Lagnado, chaque pièce qu’il réalise est construite comme une lettre écrite dans un journal intime. En 1991, il découvre qu’il est atteint du Sida. Sa maladie revêt une incidence dominante sur son œuvre.

Son dernier travail est une installation conçue pour la Chapelle de Morumbi à São Paulo, en 1993, qui contient un sens spirituel et met l’accent sur la fragilité de la vie. Suite à cette exposition, ainsi qu’une autre réalisée la même année, il reçoit en 1994, à titre posthume, le prix de l’Association Pauliste des Critiques d’Arts. L’année de son décès, en 1993, sa famille et ses amis fondent le Projet Leonilson, afin d’organiser ses archives et de répertorier ses œuvres.

 

Cette pièce fait partie de la suite « Estampes et Révolution, 200 ans après »,  commande du Ministère français de la Culture dans le cadre du Bicentenaire de la Révolution française.

« La ville, scène et tremplin, se transforme ainsi en drapeau où tous les temps et toutes les histoires se conjuguent dans la trame appelée humanité. »                                 Roberto Pontual