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A.R. PENCK [Dresde (Allemagne) 1939]

Sans titre

Sérigraphie, 35/90 - Editeur : Société des Expositions du Palais des Beaux-Arts de Bruxelles - Dimensions du papier : 100 x 70,5 cm - Dimensions de l’impression : 84,5 x 62 cm - Don d’Emile Lanc en 2003 - Collection du Centre de la Gravure et de l’Image imprimée – Inventaire OE 3477

Estampe éditée à l’occasion de l’exposition Peinture en Allemagne organisée au Palais des Beaux-Arts à Bruxelles du 27 mai au 12 juillet 1981. Cette exposition rassemblait des œuvres de Georg Baselitz, Antonius Hockelmann, Jorg  Immendorff, Anselm Kiefer, Per Kirkeby, Markus Lupertz, A.R. Penck et Eugen Schonebeck.


 

Un mois, une estampe: Août 2015

A. R. Penck est le pseudonyme du peintre allemand Ralf Winkler, né le 5 octobre 1939 à Dresde. Penck vit et travaille à Londres et à Berlin, il est également écrivain, sculpteur, musicien et cinéaste. Cet artiste autodidacte, engagé, contestataire, s’est longtemps opposé au régime politique de la RDA. Il a publié de nombreux textes sur la cybernétique, la physique, mais aussi la politique et l’esthétique. Il a travaillé dans le dessin publicitaire et exercé différents métiers tout en tentant sans succès d’intégrer une école d’art en Allemagne de l’Est. Ses dessins ont été censurés par la sureté de l’état. En mai 1979, ses travaux et ses notes sont détruits dans l’effondrement accidentel de son atelier, rendant inévitable son passage à l’Ouest. Il émigre le 3 août 1980 après l’obtention d’un visa et s’installe près de Cologne. C’est à partir de cette date que sa carrière devient véritablement internationale. En 1988, il est nommé professeur de peinture à la Kunst Akademie de Düsseldorf où il a enseigné jusqu’en 2003. Ses recherches picturales se sont  affirmées dès 1965. Il utilise un répertoire volontairement limité et invente une iconographie récurrente composée de personnages stylisés, rappelant les peintures rupestres, les calligraphies asiatiques et les graffitis. Ses images échappent à toute idéologie et constituent une mise en alerte de l’imaginaire. Son travail est assimilé à celui du néo-expressionnisme allemand dont les artistes sont aussi qualifiés de Nouveaux Fauves.

« Penck ne travaille pas sur l’esthétique mais sur la thématique, selon une verve graphique, une urgence du jaillissement compositionnel dont l’évidence au regard ne va pas sans un véritable étonnement ».             Cabinet des estampes de Genève, 1986