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Balthasar Burkhard [Berne (Suisse) 1944 - 2010]

Pavots d’Islande

Héliogravure sur BFK Rives issue d’un recueil de 9 estampes intitulé Nature morte. L’ensemble a été gravé par Valentine Schopfer et imprimé par Michel Duplain à l'atelier d'impression en taille douce de Saint-Prex, en Suisse.
Edizioni Periferia – Flurina & Gianni Paravicini – Lucerne, avril 2010
Exemplaire n° 25/37 acquis par la Ville de La Louvière en 2011
Les épreuves portent en pied la marque sèche de l’Atelier de Saint-Prex. 
Numéro d’inventaire : LP 687/1-9/7 - Dimensions du papier : 32,5 x 25 cm - Dimensions de l’impression : 13,7 x 13,4 cm


Né à Berne en 1944, Balthasar Burkhard se passionne très tôt pour la photographie et décide d’en faire un métier. A la fin de son apprentissage, il est engagé comme photographe documentaliste à la Kunsthalle de Berne dirigée alors par Harald Szeemann. C'est dans ce contexte qu'il découvre l'art contemporain. Ce travail le met en contact avec la scène artistique foisonnante des années 60 dont il devient le témoin privilégié. Il participe en 1970 à une première exposition collective au Kunstmuseum de Lucerne. Au bout de quelques années de séjour aux USA, il expose à Chicago puis à New York. Dès les années 80, il présente dans le monde entier des œuvres monumentales. Après un  séjour au Japon en 1987, il abandonne les grands formats et se consacre à des œuvres plus intimistes. Qu'il photographie les corps, les déserts, les montagnes ou les végétaux, Balthasar Burkhard montre la vie débarrassée des hardes de la réalité apparente. 

Un mois, une estampe: Juin 2013

Ses premières héliogravures datent de 1992. Son œuvre imprimé témoigne de son obsession de la matière. Le procédé de l’héliogravure, d’une riche complexité, lui permet de doser à l’infini le rendu des couleurs dans des nuances tantôt saturées, tantôt diaphanes, de surfaces veloutées que l’on voudrait toucher. Balthasar Burkhard est décédé à Berne le 16 avril 2010.

« Il était peintre avec un appareil de photo comme outil. Le noir a toujours été considéré comme couleur par les artistes, c’est donc très naturellement et sans rupture que Balthasar Burkhard en est venu à d’autres gammes, vers toujours plus de picturalité ».  Pietro Sarto, 2010