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Jean-Pierre SCOUFLAIRE. [Watsa (Congo) 1948]

Living Space 9.

Gravure sur bois imprimée sur papier japon Kozo - Cet exemplaire n° 3/10 fait partie d’une suite acquise par la Ville de La Louvière en 1992, en dépôt au Centre de la Gravure - Inventaire : OE 1886 - Dimensions du papier : 65 x 93,5 cm - Dimensions de l’impression : 48,5 x 72,5 cm


 

Un mois, une estampe: Mai 2014

Né en 1954 Watsa, au Congo,  Jean-Pierre Scouflaire a suivi une formation d’enseignant en arts plastiques à l’Ecole Normale secondaire de Mons après quoi il obtient une bourse d’études et de recherches à l’Ecole Supérieure des Arts visuels de Lodz en Pologne. Il effectue ensuite un stage à Milan au sein du groupe de design Alchymia. Il est conférencier pour la sérigraphie et les arts du livre à l’ESAPV de  Mons et chargé du cours d’initiation au livre d’artiste à l’ENSAV de La Cambre, à Bruxelles. Visant à l’essentiel, il pratique un art fait de simplicité, d’épuration et de rigueur. Ses gravures s’élaborent à partir de schémas qui répondent à une nécessité intérieure. Les matériaux et les supports soigneusement choisis viennent ensuite apporter leur richesse expressive lors de l’impression. Il a remporté le Prix de la Gravure et de l’Image imprimée de la Communauté française de Belgique en 1992.

« Depuis mes débuts en gravure, j’utilise du papier Kozo. C’est un papier naturel très léger et très résistant dans le temps. Il ne jaunit pas. Je l’ai d’abord utilisé parce qu’il me permettait d’imprimer au frotton et à la cuiller, me permettant ainsi de voir où j’en étais dans mon impression. Je trouve qu’il accepte bien l’encre et qu’il a une certaine chaleur. Il correspond à ce que je veux retrouver dans mon travail même si celui-ci peut paraître froid. Je l’ai d’ailleurs utilisé pour la série Living Space  (…) Quand j’utilise le papier Kozo, je tends un peu sur l’ocre. J’installe un  jeu entre la couleur du papier et l’encre que j’y pose. Je cherche une transparence par rapport à une autre impression ».  Jean-Pierre Scouflaire, interviewé par Joëlle Janssens, 1999