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Jean-Michel ALBEROLA [ Saïda (Algérie) 1953]

La vision, la pensée et l’économie de Francisco Sabaté

Lithographie sur BFK Rives, 17/36  -  Éd. et impr. : Item Editions  -  Dimensions du papier : 94 x 72 cm  - Collection du Centre de la Gravure  -  Numéros d’inventaire : OE 6659-6661


 

 

Un mois, une estampe: Octobre 2018

Né à Saïda en 1953, Jean-Michel Alberola quitte l’Algérie pour s’installer en France dès 1962. Considéré comme une des figures majeures de la peinture contemporaine française, il est associé au début des années 80 au mouvement de la Figuration Libre dite « cultivée ». Avec d’autres artistes tels que Robert Combas et Hervé Di Rosa, il participe notamment, en 1981, à l’exposition Finir en beauté organisée à Paris par le critique d’art Bernard Lamarche-Vadel. Sa première exposition personnelle, quant à elle, a lieu à la Galerie Templon en 1981. À cette occasion, il découvre la lithographie dans l’atelier Mourlot (Paris).

L’œuvre d’Alberola puise dans l’histoire de l’art, y compris dans la culture populaire, des images ou des textes qu’il se réapproprie et intègre dans sa propre création. Par associations d’idées et métaphores, il donne naissance à des espaces imaginaires où se mêlent expérience intime et travail de citation. La place prépondérante qu’il accorde à l’art imprimé et aux éditions s’inscrit dans une volonté à caractère politique, celle d’une transmission et d’une démocratisation du marché de l’art. Dans cette optique, l’artiste explore, depuis plus de trente ans, les différentes possibilités de l’art imprimé dans des œuvres variées.

Daté de 2009, le triptyque intitulé La vision, la pensée et l’économie de Francisco Sabaté a été pensé pour commémorer le bicentenaire de la révolte espagnole contre les troupes napoléoniennes ; chaque volet représentant respectivement une des perspectives annoncées dans le titre. Le premier, en particulier, symbolise ce qu’aurait pu voir, entre sa « paupière inférieure » et « supérieure », Francisco Sabaté, révolutionnaire anti-franquiste assassiné en Espagne en 1960.

« Je n’invente rien, je mets simplement en relation ou en échange les différentes citations, de manière à créer un autre monde. En citant, je fais un pont. » Jean-Michel Alberola

 

⇒ Une vidéo de Nathanaël Thiry sur FaceBook – l’oeuvre est présentée par Magda Ciborowska