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Geneviève ASSE [ Vannes (France) 1923 ]

Hiver

Aquatinte et pointe sèche sur Arches, 3/25  -  Editeur : Catherine Putman, Paris  -  Imprimeur : Atelier Georges Leblanc, Paris  -  Dimensions du papier : 65,5 x 50 cm  -  Dimensions de l’impression : 35,3 x 29,3 cm  -  Collection du Centre de la Gravure, don de la Galerie Catherine Putman en 2011  -  Numéro d’inventaire : OE 6809

Un mois, une estampe: Août 2017

Geneviève Bodin, dite Geneviève Asse, est née en 1923 à Vannes. Dès 1940, elle entre à l’École nationale des Arts décoratifs à Paris et vit alors à Montparnasse. Elle   aura l’occasion de participer au Salon des Moins de Trente Ans et au Salon d’Automne en 1941. A la fin de la guerre, éprise de liberté, elle se porte volontaire pour participer en tant qu’ambulancière à l’évacuation des déportés du camp de concentration de Terezin. A partir de 1946, elle fréquente les milieux de Saint-Germain-des-Prés et rencontre Samuel Beckett, Bram et Geer van Velde, Nicolas de Staël, Serge Poliakoff et Pierre Lecuire avec lequel elle réalisera plusieurs livres. Sa première exposition personnelle a lieu en 1954 à la galerie Michel Warren à Paris. Geneviève Asse s’est installée en 1987 à l’Île-aux-Moines, dans le Golfe du Morbihan où elle continue la peinture, le dessin et la gravure, tout en gardant un atelier à Paris.

Des natures mortes de ses débuts, à l’abstraction rigoureuse de ses œuvres ultérieures, l’artiste  questionne et privilégie le thème de la lumière. C’est d’abord avec la peinture qu’elle a abordé pleinement le thème de l’ouverture de façon récurrente. Portes, fenêtres, architectures élémentaires ouvrent un espace clos, permettant à la lumière de s’infiltrer, scindant la surface picturale en deux à l’aide de lignes horizontales ou verticales.

Geneviève Asse a pratiqué la gravure par le biais du dessin et de la peinture. Elle délaisse la lithographie et l’eau-forte et a toujours apprécié le burin et la pointe sèche, utilisés séparément ou conjointement, parfois rehaussés à l’huile. Aux dires de l’artiste, ses gravures en noir et blanc sont les plus pures. Cependant,  une couleur dominante s’est imposée à elle, lui apportant la joie et la sérénité qu’elle est désireuse de partager, le bleu Asse 

⇒ les dates

⇒ 2013 : Peintures, centre Pompidou, Paris-Match

« Une couleur qui lui est propre, qu’on identifie d’emblée – un bleu  de ciel ou un bleu-gris que modulent de très subtiles variations d’intensité – peut-être empruntées à cet instant de l’aube où forces de l’ombre et forces du jour s’équilibrent.» 
Accords, par Charles Juliet, L’Echoppe, 1987