Rechercher

dans

Mimmo PALADINO [Paduli (Italie) 1948]

Camera degli sposi

​Eau-forte, aquatinte, acide direct et burin sur vélin d’Arches et papier de Chine collé
Editeur : Waddington Graphics, Londres
Imprimeur : Harlan & Weaver Intaglio, New York
Exemplaire 4/40 acquis en 2003 par la Ville de La Louvière, mis en dépôt au CGII
Numéro d’inventaire : OE 3872
Dimensions du papier : 55 x 62 cm
Dimensions de l’impression : 24,5 x 32 cm


Mimmo Paladino est né le 18 décembre 1948 à Paduli en Campanie. Il suit des études artistiques au lycée de Benevento dans les années soixante. A cette époque, il est impressionné par le travail de Claes Oldenburg et de Jim Dine qu’il a découvert à la Biennale de Venise. Lors de sa participation à la Biennale de Venise 1980,  le critique d’art A. Bonito Oliva l’associe à d’autres artistes italiens, tels que Sandro Chia, Francesco Clemente et Enzo Cucchi sous le vocable de Trans-avant-garde italienne. Son inspiration, à tendance figurative, puise ses sources dans l’histoire de l’art, les traditions populaires et les atmosphères méridionales qu’il affectionne. La figure humaine est omniprésente dans son œuvre.

La gravure Camera degli sposi fait partie d’une suite de trois avec Intermezzo et Chiaro di luna. Sur un plan descriptif, l’œuvre propose une juxtaposition d'images disparates, une intrigue en devenir dont le spectateur ne possède pas les clés. Son titre renvoie, comme une piste possible, à une salle du Palais ducal de Mantoue, suggérant que Mimmo Paladino se nourrit d'influences multiples, du Quattrocento à l'art moderne. A la Renaissance, ce somptueux local orné de fresques par Andrea Mantegna faisait office de salle de réception pour les invités de marque []et abritait aussi les archives secrètes du couple ducal…

Sur un plan technique, la gravure « tient compte des leçons de Rembrandt et paraît mettre en œuvre le besoin d’extraire la lumière contenue dans la plaque, afin d’en obtenir le noir profond des mystères dans l’enchevêtrement d’un signe qui semble se sacrifier au profit de l’image ». Enzo Di Martino, 2003
Un mois, une estampe: Février 2015

 Après avoir travaillé chez Aeropress à New York, Felix Harlan et Carol Weaver décident d’ouvrir leur propre atelier Harlan & Weaver Intaglio en 1984. Ils appartiennent à la seconde génération d’imprimeurs qui œuvrent dans le sillage des innovateurs américains comme Tatyana Grosman à l’ULAE, Juin Wayne chez Tamarind, pour la lithographie, et Kathan Brown chez Crown Point Press, pour la gravure en creux. Les compétences de Harlan & Weaver Intaglio ont attiré d’innombrables éditeurs réputés comme Waddington Graphics London.These publishers have commissioned works at Harlan & Weaver by such artists as Ida Applebroog, Richard Artschwager, Donald Baechler, William Bailey, Louise Bourgeois, Francesco Clemente, Robert Cottingham, Red Grooms, Trenton Doyle Hancock, Yun Fei Ji, Brice Marden, Tom Otterness, Roxy Paine, Mimmo Paladino, Kiki Smith, Fred Tomaselli, Not Vital.