Luc Etienne [Chapelle-Lez-Herlaimont (Belgique) 1953]
A pied d’œuvre III.
Gravure sur bois imprimée sur Van Gelder, 6/20
Dimensions du papier : 63,5 x 89 cm Dimensions de l’impression : 49,7 x 74,5 cm Collection du Centre de la Gravure, acquisition en 1991 Numéro d’inventaire : OE 3778
Luc Etienne est né le 10 août 1953 à Chapelle-Lez-Herlaimont, dans le Hainaut. Il est diplômé de l'Ecole normale supérieure de l'Etat de Mons. En 1973, il s’initie à la gravure sur bois lors d’un stage à Maredret et fréquente ensuite les cours de Gabriel Belgeonne à l’Académie des Beaux-Arts de Mons. Il participe régulièrement à des expositions internationales de gravure et a reçu à ces occasions diverses distinctions : Troisième prix à la Triennale internationale d'art graphique de Frechen en 2002, Prix du jury à la Triennale internationale de gravure de Cracovie en 2000… En tant que graveur sur bois, il est fondateur et responsable de la section Xylon Belgique depuis 1992.
Son attrait pour le travail du bois, il l’attribue au souvenir de son grand-père dont le métier de sabotier le fascinait dans son enfance. De plus, ses premières gravures, délibérément narratives, évoquaient de manière insistante, parfois avec humour, le pied, la chaussure ou leurs empreintes. Depuis le début des années 90, l'artiste s’est acheminé peu à peu vers une forme d’abstraction géométrique tout en mettant en lumière les jeux de matières, la trame du bois, la texture du papier.
« Dans la série A pied d’œuvre, il n’est pas évident de retrouver le thème du pied dans les œuvres sans l’intervention du titre. Celui-ci est alors important parce qu’il devient un indice permettant de retrouver la forme du pied, de la chaussure. Dans cette série, il est vrai que cela ne saute pas toujours aux yeux, le pied n’est presque plus visible sauf à quelques rares endroits, cela devient plutôt un jeu de surfaces. Par l’emploi du mot « pied » dans le titre, j’essaye de garder un lien avec ce que je faisais précédemment ».
Luc Etienne, interviewé par Joëlle Janssens, 1999
Influencé par de nombreux voyages en Asie, il s’intéresse aux philosophies orientales telles que le bouddhisme et le taoïsme. Parallèlement, son travail s’est orienté vers l’abstraction pure, rayonnant de sérénité et d’équilibre.
