Rechercher

dans

Puppen 018

Année : 2013
Techniques : Photogravure sur papier Somerset
Tirage : 21/24
Format : 48,5 x 65,5 cm
Numéro d’inventaire : OE8103
Collection du Centre de la Gravure et de l’Image imprimée

Un mois, une estampe: Septembre 2022

Carsten Höller est un artiste allemand né en 1961 à Bruxelles. Sa pratique est largement marquée par sa formation d’entomologiste. Ainsi, la série Puppen, qu’il réalise avec le prestigieux atelier BORCH de Copenhague en est le témoin direct. En effet, il s’agit d’une suite de six photogravures reprenant des chrysalides, des nymphes et des exosquelettes collectés après la métamorphose de différents insectes. Afin de coller au plus prêt des rythmes de la nature, la série a été produite au fil des différentes éclosions des insectes. Pour autant, Carster Höller n’en révèle pas le nom exact. Sa volonté tient surtout à nous faire percevoir la beauté sculpturale de ces cocons et à nous interroger sur la des enjeux de préservation de l’équilibre écologique.

La série Puppen s‘inscrit dans le travail effectué par l’artiste en 2013 pour son exposition “Hormones” à la galerie Micheline Szwajcer (Anvers). Les hormones sont des modificateurs internes, des forces invisibles qui décident de ce qui va se passer. Ainsi cette exposition interrogeait le principe de division comme méthode de changement de forme, notamment du point de vue de l’essence de l’être transformé.

Au sein de sa pratique, Carsten Höller peut convoquer des éléments naturels comme ici les insectes mais aussi, des champignons ou des bébés animaux par exemple. Une part importante de son travail tient à l’idée de vivre une expérience sensible, souvent ludique. Il est d’ailleurs mondialement célèbre pour ses tobogans installés (temporairement ou à demeure) dans nombre d’institutions culturelles aussi prestigieuses que la Tate Modern à Londres ou la Fondation LUMA à Arles.

Le CGII conserve l’ensemble de la série avec une particularité emblématique de son identité. En effet, trois d’entre elles appartiennent en propre à notre collection, alors que les trois autres y sont mises en dépôt par la Ville de La Louvière.