Rechercher

dans

Niels Poiz

Belgique, 1991
vit et travaille à Bruxelles

La pratique de Niels Poiz se développe autour d’un usage plastique et sémantique du langage, d’une narration nourrie de l’univers de la culture populaire et des médias sociaux qu’il articule au moyens de performances, installations, d’œuvres imprimées et de vidéos.

Les œuvres imprimées et vidéo que nous présentons ici donnent une idée de l’univers créatif très subtil de Niels Poiz, fait d’une poésie qui est assurément spatiale (pour reprendre le nom qu’il donne à l’une des directions de son travail), et se nourrissant d’un quotidien intime qu’il n’hésite pas à déployer dans ses installations, avec beaucoup de sensibilité et d’honnêteté. Ses gestes, au‑delà d’une désinvolture qui n’est qu’apparente, sont extrêmement précis dans les choix formels, tout en délicatesse et légèreté, qu’il pose. Leur force réside aussi dans la mise en abyme assumée de leurs propres doutes, de l’infini des possibilités formelles qu’ils pourraient assumer. Son univers n’impose rien, mais pose et crée d’emblée une atmosphère de liberté, d’ouverture et, osons le mot, d’amour. En ce sens, son art est un art d’engagement, un art de la politique du sensible et du sensible comme politique, un art nécessaire dans cette société qu’il qualifie de Post Innocence Society, pour reprendre le titre de la vidéo éponyme Post Innocence Society / What To Do? So in my feelings que nous vous présentons.

English

Niels Poiz’s practice is focused on a plastic and semantic use of language, a narration fed by the world of popular culture and social media that he articulates through performances, installations, printed works. and videos.

The video and printed works that we present here give a sense of the creative and poetic universe of Niels Poiz, consisting of a poetry which is certainly spatial (to use the name he gives to one of the directions of his work), nourished by an intimate daily life that he does not hesitate to deploy in his installations, with great sensitivity and honesty. His gestures, beyond their seemingly casual character, are extremely precise in their formal choices, full of delicacy and lightness. Their strength also lies in the implicit highlighting of their own doubts, of the infinite formal possibilities that they could assume. His universe imposes nothing, but instantly sets up and creates an atmosphere of freedom, openness and, dare we say, love. In this sense, his art is an art of engagement, an art of the politics of tenderness and of sensitivity an art that is necessary in this society that he refers to as the Post Innocence Society, to use the title of the eponymous video Post Innocence Society / What To Do? So in my feelings which is central in the present display.