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Alain Winance

Belgique

,

1946

Activités:
  • Dessinateur
  • Graveur
  • Peintre

Né à Tournai le 27 mars 1946, Alain Winance est le fils du peintre Jean Winance, ancien membre du groupe Nervia. Initialement attiré par les métiers de la publicité, il entreprend des études à l ‘Académie des Beaux-Arts de Mons où il suit l’enseignement de Gustave Camus, Zéphire Busine ainsi que de Gustave Marchoul puis de Gabriel Belgeonne pour l’art de l’estampe. Diplômé de l’Académie de Mons en 1969, Alain Winance devient professeur de gravure à l’Académie des Beaux-Arts de Tournai dès 1973. En 1984, il crée la Galerie Winance-Sabbe à Tournai. Depuis 1973, il a présenté de nombreuses expositions collectives et personnelles en Belgique, en France, en ex-Yougoslavie, en Allemagne, en Italie, au Japon, au Maroc, au Canada et récemment dans le cadre d’Europalia 2002 au Musée National d’Art de Bucarest.

" 1969 le voit sortir de chez Marchoul avec une première maîtrise de l’art de la gravure, axée surtout sur l’eau-forte. L’œuvre est gestuelle autant que minimale. Dix ans plus tard, Winance détruit par le feu la totalité de ses travaux marqués par des sujets/objets de la vie quotidienne. Il reprend la rude chemin du savoir-faire technique. Les années 81-85 sont jalonnées par des œuvres au fusain et des manières noires. Les travaux parlent de traces, d’enfouissement. Les natures sont mortes. Leur succède ensuite une nouvelle période de recherche autour du lino et de la xylogravure. Entre 85 et 90, le geste se libéralise, la couleur revient. Force et spontanéité marquent à nouveau les travaux de l’artiste dans lesquels ressurgit son environnement quotidien. L’atelier reparaît dans une explosion tant chromatique que gestuelle. 1993 : Winance apprivoise à nouveau la lithographie. Sa gamme chromatique s’éclaircit, la lumière circule entre les objets, l’espace s’approfondit. La boucle est bouclée et l’œuvre arrive à maturité dans une maîtrise des différentes techniques de l’estampe qui se fondent au sein de chaque pièce " Catherine de Braekeleer, 1997