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Francis Vloebergs

Belgique

,

1938

Activités:
  • Peintre

L’artiste autodidacte Francis Vloebergs est né à Louvain en 1938. Il vit et travaille à La Louvière.
A ses débuts, ses toiles sont d’une facture expressionniste et consacrées à la poésie et au charme mélancolique qui se dégagent des paysages de la région du Centre. Les couleurs ocre, de terre et d’ombre sont largement utilisées.
Dès 1976, l’on note un abandon progressif du style expressionniste au profit d’ une peinture plus lyrique. Le peintre attache de plus en plus d’importance à la couleur pour elle-même, et se sent trop à l’étroit dans le genre de la figuration pure qu’il délaisse en 1978. La construction, les rapports de masses colorées, les études sur les associations de couleurs prennent à présent le pas sur les autres considérations.
Il rencontre Louis Van Lint en 1980, et est séduit par sa démarche artistique et l’extrême sensibilité de sa peinture. Il lui rend visite très régulièrement, soumet ses travaux à sa critique constructive, et retire un très profitable enseignement de ses précieux conseils.
En 1985, il commence ses recherches sur la « matière ». Cela se traduit par un intérêt marqué pour la récupération de matériaux usagés et l’insertion de ceux-ci sur le support utilisé. Dès qu’ils sont intégrés dans le champs de l’œuvre, ils deviennent un précieux équivalent plastique. Parallèlement, il recherche aussi les possibilités d’association de différents matériaux. Cette démarche explique l’abandon progressif de la toile, et le recours au collage sur bois, papier ou carton. Ciseaux, colle, et outils improvisés remplacent ainsi régulièrement brosses, pinceaux, et autres ustensiles plus classiques, parfois même la …peinture.

Le matériau de récupération va insensiblement devenir le support proprement dit. Le choix de l’objet de rebut, en fonction de sa prégnance, devient pour l’artiste le premier acte de sa création. C’est ainsi qu’à partir de 1995, les filtres de presse des faïenceries de Boch Kéramis, les roofings de toiture, les ardoises de nos Ardennes, et des boues médicales , vont tour à tour servir de nouveaux supports. Toujours dans l’esprit d’anoblir l’objet de rebut, de vieux livres déchus mais réhabilités proposent de nouvelles réalisations.