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Jo Dustin

Belgique

,

1936

Activités:
  • Critique d’art
  • Peintre

Né a Bruxelles en 1936. Peintre et critique d’art. Instituteur de formation, il abandonne l’enseignement pour se consacrer à la peinture et à la critique d’art "(Le Drapeau Rouge", "Le Soir" et "Art et Culture)". Il expose depuis 1959, principalement à Bruxelles. Il a à son actif de nombreuses expositions personnelles : galerie Le Creuset (1976), galerie La Forge (1978, 1980, 1982 et 1984), Gallery Alexandra Monett (1986 et 1987), galerie ABC (1991). Il expose aussi dans le Hainaut, seul – galerie Tendances contemporaines, La Louvière (1989) et galerie Ephémère, Montigny-le-Tilleul (1990 et 1992) – ou en groupe (Musée Ianchelevici, La Louvière, 1992). Si l’œuvre de Jo Dustin est d’emblée marquée par sa pratique de l’écriture, à l’aube des années quatre-vingt cette résurgence se fera moins prégnante. Ses œuvres initiales, des peintures à l’huile, sont imprégnées de son expérience poétique. Dès le début des années septante, son art cristallise le flux des émotions et se dégage de tout effet de facture. Sa technique léchée, proche de la sérigraphie, s’apparente à une exécution quasi mécanique. Sa composition s’organise dès lors autour d’une rythmique, de la répétition d’éléments figurés et de motifs non figuratifs toujours étroitement reliés à sa pratique de l’écriture. En 1978, il présente ses premières gouaches, les "Ecrits peints". Mais, à partir de 1983, le versant construit et abstrait l’emporte progressivement sur le motif figuré. Papiers pliés, signes calligraphiés, effets de marbrure assurent la transition vers des œuvres beaucoup plus architecturées au début des années nonante. Acryliques sur papier de grand format ou gouaches plus modestes conquièrent un espace que Dustin s’approprie peu à peu, rapprochant l’œuvre de la mouvance construite. L’usage sensible de la couleur en aplat s’est vivifié au fil du temps, associant avec bonheur des tonalités sourdes, des gris profonds, à des couleurs pures, des jaunes vifs, des rouges éclatants. Ses dernières productions, oblongues et verticales, s’épurent encore davantage : "Jo Dustin ose davantage encore, allant jusqu’à déséquilibrer ses architectures au point de conférer à ses épures un équilibre presque vertigineux." (R.P. Turine).